Resumé :
Quand Jocelyn Butler pénètre dans le magnifique appartement de Dublin Street, elle croit vivre un rêve. Un cadre somptueux, un quartier agréable d’Édimbourg, et une future colocataire des plus adorables. Ellie Carmichael est certes un peu trop enjouée et curieuse pour le caractère secret de Jocelyn, pour qui se lier d’amitié avec autrui a toujours été une épreuve, mais elle lui est aussitôt sympathique. Son frère en revanche… Beau comme un dieu mais aussi arrogant que déstabilisant, Braden Carmichael fait voler en éclats son fragile équilibre. Car en plaquant tout pour venir s’installer en Écosse, la jeune femme espérait laisser derrière elle son passé tragique. Or la passion qui la lie bientôt au ténébreux Braden fait resurgir ses peurs les plus profondes, et les exorcise…
Mon avis :
En pleine lecture de Druide qui traîne à cause du temps qui n’aide pas à se plonger totalement dans de la fantasy, je me suis lancé dans la lecture de Dublin Street. Et alors que je n’arrivais pas à lire, j’ai dévoré Dublin Street en une petite journée. Le genre de la romance contemporaine m’est inconnu puis que Dublin Street est le premier dans ce registre si je ne me trompe pas. C'est donc sans point de comparaison que je me suis lancé a l'aventure de ce type de lecture.
Nous sommes placé dans une histoire avec des personnages beaucoup plus accessible. Jocelyn, appelée Joss, est une personne totalement renfermée avec un lourd passé qu’elle n’assume pas. Quant à Braden, il est le jeune chef d’une entreprise héritée de son propre père, mais cela ne l’empêche pas d’avoir lui-même ses propres préoccupations tirées de son passé.
Bien qu’il y ait une attirance sexuelle et forte entre les deux personnages, nous sommes dans la première partie du roman, non pas dans livre où les protagonistes laissent libre cours à leurs envies charnière, mais plus dans un jeu de séduction accru. Joss et Braden vont se tourner autour, se chercher, s’éloigner, se disputer, puis se réconcilier ce qui rend l’attente longue avant de les voir enfin voir ce que l’on sait tous depuis le début, à savoir se mettre ensemble et encore là, tout n’est pas rose.
Contrairement a mes autres lectures dans le genre où les relations sexuelles rythment l’histoire, quand il y en a une, dans Dublin Street, elles sont présente mais ne servent qu’à amplifier la personnalité des deux personnages, leurs comportements et ainsi avoir un rapport avec leurs propres problèmes qui fait toute l’histoire de l’ouvrage.
De plus, nous n’avons pas affaire à une relation basée sur du sexe et de l’argent. Braden est riche, mais pas de manière excessif comme peuvent l’être Christian Grey et Gideon Cross. Braden ne va pas profiter de son statut social pour devenir le porte-monnaie de Joss. Elle va garder tout au long du livre sa propre volonté, son indépendance et tout ce qui va avec. Cela contribue donc à ne pas mettre Braden sur un piédestal, il reste un homme.
En conclusion, un livre qui possède une véritable histoire (même si cela ne sera pas forcement l’histoire la plus originale du siècle bien sûr), mais qui est bien présentée, écrite et à le mérite d’être présente à part entière dans l’ouvrage avec une bonne utilisation du genre érotique pour amplifier la profondeur d’être des personnages en les rendent plus humains et attachant. Un livre bien sympa que j’ai lu avec plaisir. Un bon livre pour des vacances d’été.
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