La Sélection #1 - Kiera Cass

Résumé :
Elles sont trente-cinq jeunes filles : la Sélection s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras... Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés...
Mon avis :
J’ai souvent entendu parler de ce livre, et je l’ai aussi souvent vu dans les rayons des librairies sans trop vraiment savoir de quoi il parlait vraiment. Les couvertures de la saga sont jolies, mais assez filles, et c’est donc l’impression que j’avais de ce livre. Il faut dire aussi que le résumé confirme au premier abord l’impression délivrée par les couvertures. Il a donc fallu attendre que je rencontre Kiera Cass au Salon de Montreuil pour mettre la main sur son premier volume, et donc le lire. Et quelle surprise. 

L’histoire nous place dans le futur des État-Unis, ceux-ci ayant été ruinés par une troisième guerre mondiale. Le peuple a été sauvé par un homme qui a restauré une monarchie et un système de castes. La caste 8 regroupe tout ce qui est les sans-abri, alors que les 2 sont des membres de l’armée par exemple. Chaque caste possède son type de métier, et bien entendu, chaque individu est classé en fonction de sa famille. Seul moyen de progresser dans la hiérarchie : acheter les castes ou épouser un jeune homme d’un échelon supérieur. La Sélection est donc un événement auquel va participer America Singer, un peu contre sa propre volonté. Un tirage au sort, sur inscription, désigne une jeune femme par district pour entrer en liste dans un concours ayant pour but de devenir la future princesse du royaume qui doit épouser Maxon, l’héritier du trône. Mais bien entendu, le cœur d'America est déjà pris… 

Au premier abord, le résumé, ainsi que l’histoire me font rapidement penser à une autre de mes lectures que j’ai peu, voire pas du tout, appréciée : Hunger Games. Le tirage au sort par district, avec un jeu médiatisé qui a pour clé la reconnaissance et l’élévation sociale. Nous avons la clé du scénario de la saga à succès, sauf qu’ici il faut remplacer les duels à mort par des robes, la mort par une élimination, et la gagnante se voit épouser le futur roi.

Beaucoup d’éléments qui pourraient faire que cette saga ne soit absolument pas pour moi… Et pourtant, j’ai littéralement dévoré le premier volume, au point de lire toute la journée. Un monde de filles, mais pas que, de par la présence de Maxon tout au long de l’ouvrage, mais aussi de par le caractère bien tranché d’America qui doit faire face à pleins d’obstacles. On ne peut s’empêcher de se demander où tous ces événements vont la conduire, et de voir jusqu’où elle ira dans ce jeu, où l'on peut espérer la voir gagnante à la toute fin. 

Je ne peux absolument pas vous dire cette fois que je vais sauter sur le second volume, tout simplement pour la simple et bonne raison que c’est déjà le cas à l’heure où j’écris ces lignes. 

Donc si vous aimez les histoires d’amour, ou encore tout simplement le principe du jeu présent dans la saga Hunger Games, foncez vous procurer le tome un de La Sélection, vous ne devriez absolument pas en être déçu !

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3 commentaires

  1. J'ai moi aussi dévoré ce premier tome... et le second ! En revanche, j'ai un peu été déçue par le troisième tome.

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    1. Souvent les tomes qui conclut les fin de saga ne sont pas nos préférer a cause du fait qu'on doit aussi dire adieu a une série !

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    2. Je suis d'accord avec toi. Mais là, pour le dernier tome de La Sélection c'est vraiment pas ça. C'est plutôt la tournure des évènements et le caractère de certains personnages que je n'ai pas apprécié. Et autre petite déception : je m'attendais à ce que le monde dans lequel évolue America soit davantage développé, ce qui n'a, malheureusement, pas été le cas...

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